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LUCIOLE

FLUENCE

De GBLL, TAL, ALAO, etc.

Le projet Luciole a été lancé dans le cadre du projet Fluence.

Informations Générales

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Présentation

Objectifs

Le projet FLUENCE vise le développement et la validation de dispositifs numériques innovants utilisés en classe comme outils pédagogiques permettant de s’ajuster aux besoins de chaque enfant afin d’optimiser les apprentissages. S’appuyant sur les données de la recherche, il vise à développer une lecture fluide et aisée via des entraînements spécifiques ciblant soit les mécanismes cognitifs sous-jacents (traitements visuels/visuo-attentionnels) soit des traitements holistiques inhérents à la lecture de textes (unités orthographiques, prosodie, groupes de souffle). La vitesse de lecture jouant un rôle de catalyseur de la compréhension de texte et de l’apprentissage orthographique, l’objectif est plus généralement d’améliorer significativement les perspectives de réussite scolaire des élèves.

Enjeux

Le projet dans son volet longitudinal au cycle 2 (CP-CE2) s’inscrit dans une optique de prévention des difficultés d’apprentissage. En ciblant plus spécifiquement les élèves de 6ème faibles lecteurs, le second volet a l’ambition de réduire les écarts de performance au collège. L’enjeu est également de doter les enseignants d’une interface sur environnement numérique de travail leur permettant de suivre en temps réel les progrès des élèves pour leur apporter des réponses pédagogiques personnalisées. En ciblant la fluence de lecture et son automatisation via l’utilisation de dispositifs numériques dédiés, le projet s’inscrit dans les recommandations de la conférence de consensus CNESCO 2016 « Lire, comprendre, apprendre : comment soutenir le développement des compétences en lecture » Le projet FLUENCE est avant-tout dédié à l'acquisition de la lecture.

Le rôle de LUCIOLE

LUCIOLE doit proposer une tâche pour le groupe placebo, il s'agira donc :

  • de ne pas faire travailler la lecture ;
  • de ne pas avoir recours à des modalités de jeu d'action.

Les objectifs de LUCIOLE

Par la définition du protocole expérimental, les autres applications du projet FLUENCE constituent un placebo pour le projet LUCIOLE. De ce fait les contraintes du projet, nous permettent d'aborder plusieurs problématiques et d'envisager des recherches sur le long terme[1].

Tout d'abord, lors de l’apprentissage d’une langue étrangère, la compréhension orale était l’habileté langagière qui posait le plus de problèmes aux apprenants français [2]. La contrainte de ne pas recourir à la lecture est donc une opportunité de ce point de vue.

Les modalités définies dans le jeu pourront s'appuyer sur/appuyer les résultats issus des travaux en usage based grammar, qui sans nier les apports de la production et autres difficultés estiment :

[…] Usage-Based Theory would predict that with sufficient input and practice, any morphosyntactic pattern can be acquired […] (Bybee, 2008:232)[3]

Au delà des compétences les plus strictement linguistiques, l'un des buts de LUCIOLE est également de préparer l'enfant à se mesurer à un contexte allophone où il ne pourra pas tout comprendre et de développer des compétences de compréhension stratégiques.

Enfin, l'environnement ludique de LUCIOLE, notamment fondé sur la narration, permettra d'envisager la notion d'attitude ludique[4] [5] et son apport dans l'apprentissage.

Soutiens institutionnels

Acteurs

Partenaires

Financement

Opération soutenue par l’État dans le cadre du volet e-FRAN du Programme d’investissement d’avenir, opéré par la Caisse des Dépôts

Notes et références

  1. Quelques indications de questions émergentes peuvent être trouvées dans ce document (interne).
  2. European Commission (2012). First European Survey on Language Competences. Final Report, April 2012 (lien interne)
  3. Bybee, J. Usage-based grammar and second language acquisition
    In Robinson, P. & Ellis, N. C. (Eds.) Handbook of Cognitive Linguistics and Second Language Acquisition, Routledge, 2008, 216-226
  4. Silva, H. Le jeu en classe de langue CLE International, 2008
  5. Brougère, G. Le jeu peut-il être sérieux? Revisiter Jouer/Apprendre en temps de serious game Australian Journal of French Studies, 2012, 49, 117–129